Christophe Colomb n’a pas découvert l’Amérique en 1492
L’expression “découverte de l’Amérique” doit être utilisée avec prudence. Christophe Colomb a accosté dans les caraïbes sur une petite île des Bahamas croyant qu’il débarquait au Japon sur la route des Indes, et ce n’est qu’au cours de ses troisièmes et quatrièmes voyages qu’il visita le Venezuela en 1498 et navigua le long des côtes du Panama en 1502. Il n’a jamais mis les pieds plus au Nord, sur le territoire qui allait devenir les États-Unis. A cette époque, l’existence d’un nouveau continent n’était pas encore confirmée et, jusqu’à sa mort en mai 1506, Christophe Colomb était toujours convaincu d’avoir découvert un raccourci vers l’Asie et rencontré des indiens.
C’est Amerigo Vespucci qui déclara le premier qu’il ne pouvait s’agir que d’un “nouveau monde”, avant d’envisager un nouveau voyage d’exploration en 1499. A l’occasion de la réédition de l’ouvrage Cosmographia de Ptolémée en 1507, un expert en géographie décida de nommer ces terres Americus ou America, en hommage à ses découvertes. Et c’est la raison pour laquelle l’Amérique ne s’appelle pas le continent Colombien aujourd’hui !
De plus, des Vikings avaient déjà tenté de s’établir en Amérique du Nord vers l’an 1000, sans succès. Et des peuples indigènes habitaient ce continent depuis au moins 15000 ans, bien avant l’arrivée des Vikings ou de Christophe Colomb.
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